LE COLLECTIF SAFI

 


 

PRESENTATION /

 

SAFI – Du Sens, de l’Audace de la Fantaisie et de l’Imagination, est un collectif d’artistes plasticiens fondé en 2001 par Stéphane Brisset et Dalila Ladjal puis rejoins par de nombreux compagnons de route.

 

ENTRE VILLE ET NATURE

SAFI travaille, apprend rêve, partage, imagine, transmet à partir du végétal.

Non pas la nature conservée, ni la nature domestiquée,mais celle plus complexe des espaces en friche, des frontières de la ville, là où le jeu reste possible tout en posant les enjeux du devenir urbain.

Le collectif explore les ressources, se nourrit de rencontres, prend le temps de la résidence, du vagabondage et de l’expérimentation pour prendre le pouls des territoires traversés et mettre en valeur, en lumière, la conversation intime entre des hommes et leur environnement.

partir d’un répertoire de gestes fondamentaux : Marcher, sentir, écouter, manger, cuisiner, bricoler, jardiner… SAFI invite le public à traverser des zones oubliées, à pratiquer des gestes collectifs et à(re)découvrir des richesses insoupçonnées. 

Il s’agit souvent d’expériences sensibles, de gestes vernaculaires qui révèlent ce qui sous nos yeux se dérobe, peut être par habitude et nous racontent qu’une « mauvaise herbe » peut être un végétal étonnant, un délice en cuisine, un matériau d’avenir ou un précieux remède…et constitue un véritable héritage qui nous aident à comprendre notre environnement et nous relient les uns aux autres.

Nous cultivons la conviction que pour avancer sur les complexités du monde, des actes de tous les jours doivent être posés. Ils nous nourrissent, nous mettent debout, nous émerveillent, nous rendent curieux et nous inspirent…

 

«…C’est par les sens que nous avons du sens et que nous avons accès aux choses…. du point de vue de la relation de l’être humain à son milieu, contrairement au dualisme moderne, l’idéal serait d’arriver à penser à partir de notre vie elle-même, au lieu de s’en abstraire. C’est en effet la logique la plus vraie, dans la mesure du moins où nous ne où nous ne sommes pas encore des cadavres. » 

Augustin Berque